Mardi dernier, en début de soirée, s’est tenu le premier séminaire scientifique du Département universitaire de maïeutique. Cet événement, accueilli par l’UFR de Pharmacie, a rassemblé une centaine de personnes : étudiantes et étudiants, mais aussi sage-femmes en activités, chercheuses et chercheurs du domaine ont répondu présent.

© Crédit photo : Bénédicte DELAMAIN pour l’université Paris Cité
Le département universitaire de maïeutique de l’université Paris Cité, un département pionnier
L’ouverture du séminaire a été l’occasion de se remémorer le chemin parcouru par la maïeutique au sein du monde universitaire. La Professeure Anne Chantry a rappelé quelle était la situation il y a vingt ans : la maïeutique s’appelait encore sage-femmerie, et les études n’étaient reconnues par aucun grade post-bac. La création d’un Département universitaire comme celui ouvert à l’université Paris Cité en 2022 répondait aux fortes attentes de la communauté maïeutique qui cherchait à convaincre depuis longtemps.
Le propre d’une université étant d’allier formation et recherche, l’existence d’un département universitaire de maïeutique permet le développement de programmes de recherche dans le domaine – ce qui n’existe pas dans les écoles de maïeutique. La tenue de ce premier séminaire scientifique consacre la réussite d’un département qui compte pas moins de 3 enseignantes-chercheures sur les 27 qualifiés dans la discipline par le CNU depuis 2019.
Un domaine de recherche très riche
Le séminaire s’est déroulé en deux parties : dans un premier temps, trois enseignantes-chercheuses du département et une enseignante-chercheuse invitée ont présenté les résultats de leurs recherches les plus récentes, puis quatre étudiantes, actuelles ou alumni, ont été distinguées pour la qualité de leurs mémoires et ont pu présenter leurs travaux.
Ces interventions ont témoigné de la diversité des recherches en maïeutique : tous les aspects de la méthode scientifique étaient représentés, depuis l’approche fondamentale jusqu’à l’approche bibliographique, en passant par la recherche empirique. Il y a eu quelque chose d’enthousiasmant à voir avec quel sérieux et quelle conscience des enjeux les étudiantes et les étudiants, les enseignantes et les enseignantes-chercheuses ont participé, dans la soirée de mardi, à la constitution du domaine scientifique de la maïeutique.
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