Le Docteur Muriel Prudhomme a pris la succession de Philippe Aoussou, le 8 novembre dernier, aux fonctions de médecin-directrice du Service Santé Étudiante. Découvrez son parcours et ses motivations.
Après avoir exercé pendant cinq ans en tant que médecin urgentiste, le Docteur Muriel Prudhomme décide de se spécialiser en gynécologie médicale et d’exercer en collectivités territoriales. Elle dirige ainsi plusieurs services de santé dans des communes et des départements d’Île-de-France (services de Protection Maternelle et Infantile du Val de Marne, de Seine-Saint-Denis et de l’Essonne), tout en conservant une activité hospitalière en gynécologie médicale et santé des jeunes. En 2013, elle prend la direction de l’hôpital Pierre Rouquès, plus connu sous l’appellation « Maternité des Bleuets », puis celle du service de santé de la ville de Paris de 2016 à 2021.

Aujourd’hui médecin-directrice du Service de Santé Universitaire, le Docteur Muriel Prudhomme dispense également des cours consacrés aux violences (psychotraumatisme) chez les jeunes et, plus particulièrement à leur détection et leur prise en charge.
Un tournant professionnel
« Après 6 ans passés à la ville de Paris, j’ai souhaité donner un nouvel élan et une nouvelle orientation à ma carrière. Il me semble que mon profil de médecin clinicien, spécialiste de la santé des jeunes, associé à mon parcours de manager d’équipes de santé, pouvait être un atout à mettre au service de l’Université. » nous confie Muriel Prudhomme.
Le choix du SSE d’Université Paris Cité est, quant à lui, doublement motivé : « Il s’agit, d’une part, d’un service interuniversitaire qui rayonne sur trois universités et de nombreuses écoles supérieures d’enseignement, avec une grande diversité d’étudiants et d’étudiantes, et d’autre part, d’un centre de santé dans lequel je vais pouvoir exercer ma spécialité de gynécologue médicale. »
Des messages forts à faire passer
La santé : un bien précieux, à protéger
« Chacun a le pouvoir d’agir sur sa santé, et d’apprendre à gérer les différents risques pour rester en bonne santé. Les professionnels de santé sont là pour guider, aider à acquérir des connaissances en santé, mais chacun fait ses choix de vie. »
La bonne santé, ce n’est pas l’absence de maladie.
« C’est avant tout se sentir bien dans son corps, dans son cœur et dans sa tête. Tout ce qui va y contribuer – le sport, la culture, les relations sociales et affectives, l’engagement, l’alimentation, le sommeil… – est important. Il faut veiller à maintenir un équilibre dans son emploi du temps et ne pas négliger une activité qui contribue au bien-être. »
Il ne faut pas hésiter à chercher de l’aide quand on ne sent mal dans son corps, dans son cœur ou dans sa tête.
« Cela peut être auprès de la famille, des amis, des enseignants ou des personnes de confiance mais c’est parfois plus simple auprès des professionnels de santé. Le SSE est là pour cela. Quand on se pose la question, il ne faut pas rester seul, il faut y aller. »
Prévention et pandémie
Le Covid-19 est installée probablement pour plusieurs années. Il faut apprendre à vivre avec et ne pas céder à la panique. « Même si les consignes sanitaires ont pu parfois être un peu déroutantes au cours des deux années écoulées, il faut reconnaitre que la communauté scientifique a acquis une connaissance extraordinaire de cette maladie en très peu de temps. Cette mobilisation permet, d’une part de suivre les mutations de ce virus, et d’autre part d’avoir des traitements et des vaccins de plus en plus performants. »
Cette maladie nous interpelle également sur l’importance du collectif dans une société. « Cette maladie demande à la fois le respect des gestes barrières, l’isolement des personnes malades et l’adoption par le plus grand nombre de LA seule mesure de prévention efficace à notre portée actuellement qu’est la vaccination. »
L’adoption par chacun de ces mesures individuelles permet d’avoir une action collective qui protège les plus fragiles, notamment les personnes âgées ou celles porteuses de maladies chroniques. « Face au virus, l’individualisme nous fragilise, le collectif nous rend plus fort ! Au sein de l’Université, être vacciné et respecter les gestes barrière, s’isoler et faire un test quand on est malade, c’est agir pour protéger la communauté universitaire et permettre à tous et toutes d’étudier et de vivre sereinement. »
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